Nouvelles:

Nouvelle version 2024 du forum installée  !

Menu principal

Poèmes et Poésies

Démarré par fleurose, 27 Mai 2011 à 19:49:46

« précédent - suivant »

bbchaton


« Il n'y a pas de plus grande récompense, pour un poète, que d'écrire un poème. »
de Dylan Thomas

bbchaton


« Le souvenir est poésie, et la poésie n'est autre que souvenir. »
de Giovanni Pascoli

bbchaton


« Un amour naissant inonde le monde de poésie, un amour qui dure irrigue de poésie la vie quotidienne, la fin d'un amour nous rejette dans la prose. »
de Edgar Morin

bbchaton


« La peinture est une poésie muette et la poésie une peinture parlante. »
de Marie-Philippe Commett

bbchaton

Un clairvoyant faucon en volant par rivière

Un clairvoyant faucon en volant par rivière
Planait dedans le ciel, à se fondre apprêté
Sur son gibier blotti. Mais voyant à côté
Une corneille, il quitte une pointe première.

Ainsi de ses attraits une maîtresse fière
S'élevant jusqu'au ciel m'abat sous sa beauté,
Mais son vouloir volage est soudain transporté
En l'amour d'un corbeau pour me laisser arrière.

Ha ! beaux yeux obscurcis qui avez pris le pire,
Plus propres à blesser que discrets à élire,
Je vous crains abattu, ainsi que fait l'oiseau

Qui n'attend que la mort de la serre ennemie
Fors que le changement lui redonne la vie,
Et c'est le changement qui me traîne au tombeau.

bbchaton


« D'ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n'est pas à la poésie, ce n'est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l'oiseau. »
de Victor Hugo

bbchaton

La plupart des hommes ont de la poésie une idée si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie. »
de Paul Valéry

lumières

Le Cycle de la Lumière

Au matin, apparaissent sur cet horizon sombre
Les magnifiques premières lueurs du jour clair,
Qui, ensuite, par le lever du Soleil lointain,
La douce fraîcheur se formant sur l'immense firmament ;

A midi, le soleil, au plus haut de l'horizon
Créer une intense, vive, saine et naturelle chaleur,
Qui illumine même les plus petites fleurs cachées,
Où toutes ombres laissent passer la lumières triomphante ;

Au soir, se forme sur cet horizon lumineux
Le début du crépuscule, l'obscurité naît,
Le soleil en se couchant, laisse sa place à la lune ;

La nuit, les lampadaires illuminent le paysage
Qui se repose sur le triste et ombreux monde vaste et noir,
Espérant le retour éclatant du Soleil...
"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

lumières

Lumières joyeuses, cadeaux enchantés, joie d'être ensemble pour célébrer cette fête tant attendue. Afin que tu vives des moments heureux en cette fin d'année, je te dédie ce poème.

Joie de célébrer ensemble Noël
Offrir et recevoir dans l'allégresse
Yeux remplis d'étoiles et le cœur
Est gonflé de bonheur et de gaieté
Une fois par an, on partage sans compter
Xylophones, nounours et autres joujoux

Nous avons été sages, le père Noël ne vas pas nous
Oublier et notre famille va se retrouver
Ensemble autour de ces cadeaux par milliers
La formule est simple : joyeux Noël à tous.
"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

bellparole

L' empreinte


Je m'appuierai si bien et si fort à la vie,
D'une si rude étreinte et d'un tel serrement
Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie
Elle s'échauffera de mon enlacement.

La mer, abondamment sur le monde étalée,
Gardera dans la route errante de son eau
Le goût de ma douleur qui est âcre et salée
Et sur les jours mouvants roule comme un bateau.

Je laisserai de moi dans le pli des collines
La chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir
Et la cigale assise aux branches de l'épine
Fera crier le cri strident de mon désir.

Dans les champs printaniers la verdure nouvelle
Et le gazon touffu sur les bords des fossés
Sentiront palpiter et fuir comme des ailes
Les ombres de mes mains qui les ont tant pressés.
   
La nature qui fut ma joie et mon domaine
Respirera dans l'air ma persistante odeur
Et sur l'abattement de la tristesse humaine
Je laisserai la forme unique de mon coeur.

(Anna de Noailles)


Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

bbchaton

A Petite Jeanne

Vous eûtes donc hier un an, ma bien-aimée.
Contente, vous jasez, comme, sous la ramée,
Au fond du nid plus tiède ouvrant de vagues yeux,
Les oiseaux nouveau-nés gazouillent, tout joyeux
De sentir qu'il commence à leur pousser des plumes.
Jeanne, ta bouche est rose ; et dans les gros volumes
Dont les images font ta joie, et que je dois,
Pour te plaire, laisser chiffonner par tes doigts,
On trouve de beaux vers ; mais pas un qui te vaille
Quand tout ton petit corps en me voyant tressaille ;
Les plus fameux auteurs n'ont rien écrit de mieux
Que la pensée éclose à demi dans tes yeux,
Et que ta rêverie obscure, éparse, étrange,
Regardant l'homme avec l'ignorance de l'ange.
Jeanne, Dieu n'est pas loin puisque vous êtes là.

Ah ! vous avez un an, c'est un âge cela !
Vous êtes par moments grave, quoique ravie ;
Vous êtes à l'instant céleste de la vie
Où l'homme n'a pas d'ombre, où dans ses bras ouverts,
Quand il tient ses parents, l'enfant tient l'univers ;
Votre jeune âme vit, songe, rit, pleure, espère
D'Alice votre mère à Charles votre père ;
Tout l'horizon que peut contenir votre esprit
Va d'elle qui vous berce à lui qui vous sourit ;
Ces deux êtres pour vous à cette heure première
Sont toute la caresse et toute la lumière ;
Eux deux, eux seuls, ô Jeanne ; et c'est juste ; et je suis,
Et j'existe, humble aïeul, parce que je vous suis ;
Et vous venez, et moi je m'en vais ; et j'adore,
N'ayant droit qu'à la nuit, votre droit à l'aurore.
Votre blond frère George et vous, vous suffisez
A mon âme, et je vois vos jeux, et c'est assez ;
Et je ne veux, après mes épreuves sans nombre,
Qu'un tombeau sur lequel se découpera l'ombre
De vos berceaux dorés par le soleil levant.

Ah ! nouvelle venue innocente, et rêvant,
Vous avez pris pour naître une heure singulière ;
Vous êtes, Jeanne, avec les terreurs familière ;
Vous souriez devant tout un monde aux abois ;
Vous faites votre bruit d'abeille dans les bois,
Ô Jeanne, et vous mêlez votre charmant murmure
Au grand Paris faisant sonner sa grande armure.
Ah ! quand je vous entends, Jeanne, et quand je vous vois
Chanter, et, me parlant avec votre humble voix,
Tendre vos douces mains au-dessus de nos têtes,
Il me semble que l'ombre où grondent les tempêtes
Tremble et s'éloigne avec des rugissements sourds,
Et que Dieu fait donner à la ville aux cent tours
Désemparée ainsi qu'un navire qui sombre,
Aux énormes canons gardant le rempart sombre,
A l'univers qui penche et que Paris défend,
Sa bénédiction par un petit enfant.

Victor HUGO   (1802-1885)

imotius


JEU VIRTUEL

Fruit de son imagination...
Fruit extrême de la passion...
Fruits en coulis qui s'étend sans raison.

Mot de nulle part...
Mot qui s'égard...
Mot sans l'ombre d'un regard...

Signes indécis...
Signes lorsque tu souris...
Signes, tu devines.

Jouer de son clavier...
Jouer à se faire dévoiler...
Jouer en se laissant succomber.

Monde irréel, et pourtant si réel,
Monde à part, et pourtant quelque part,
Monde insensé, et pourtant si censé,
Monde qui n'est que miroir de notre société

- Fabrice -
Sur le chemin des délices j'ai goûté à ton nectar aux parfums ennivrants des nuits d'orient...

Noir_Blanc

J'avais Perdu Ma Plume


J'avais perdu ma plume,
Errante sur le bitume,
Quelque peu égarée,
Je l'avais oubliée,

J'en ai eu des regrets,
Des mots insatisfaits,
De ne pouvoir sortir,
De ce corps sans plaisir,

J'ai cherché tant de fois,
En me demandant pourquoi,
Je n'ai eu comme réponse,
Que ma peine en annonce,

Fatiguée de me battre,
J'ai cessé de combattre,
J' ai fait couler mes yeux,
En rêvant à du mieux,

Je me suis endormie,
Et là, j'ai vu ma vie,
Repliée sur moi-même,
J'ai pris soin de mes peines,

J'ai compris la douleur,
J'ai pris soin de mon cœur,
Et puis bien reposée,
Je me suis éveillée,

Me relevant enfin,
Je compris mon destin,
Concentrée sur mes pas,
Qui me menaient à moi,

Dans cette marche impérieuse,
Je me sentie heureuse,
Dans ma main dénudée,
En moi elle est entrée,

Cette plume du bonheur,
Qui fait chanter mes heures,
Celle que je remercie,
D'illuminer ma vie.

Alexandra Julien


bellparole

Un enfant


Un enfant
Ca vous décroche un rêve
Ca le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant


Un enfant
Avec un peu de chance
Ca entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ca s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver.

Un enfant
Ca écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent

Un enfant
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées.

Jacques Brel
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

bellparole

Le Bonheur


Si tu ne trouves pas le bonheur,
c'est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.


Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n'aimerais sûrement pas mieux leur cas.


Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d'envie,
si tu ne t'aimes pas,
si tu ne t'acceptes pas ?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c'est de rêver d'un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l'avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C'est là et là seulement qu'il t'attend.
 
Le bonheur, ce n'est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n'est qu'un projet
qui part de toi et se réalise en toi.

Il n'existe pas de marchands de bonheur.
Il n'existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser.
C'est toi qu'il faut changer !


(Charles-Eugène PLOURDE)
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)