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méditation

Démarré par bicrave, 19 Juin 2011 à 20:00:40

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bicrave

Bonsoir à toutes et à tous.

Le partage est une vertu valorisante et le bon conseil est une opportunité à saisir.

Ce topic se veut un coin de méditation sociétale surtout. Vous y trouverez des conseils sur des choses peu ou pas évidentes, sur des phénomènes ou des comportements de tous les jours.

On espère qu'il vous plaira ...



Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse.

Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :

- Les 3 passoires?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
- Non. J'en ai simplement entendu parler...

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non. Pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?


bicrave



Nous sommes en avril 1493. Christophe Colomb dîne avec des gentilshommes espagnols après sa découverte du nouveau monde lorsque l'un d'entre eux déclare: "Même si votre seigneurie n'avait pas découvert le Nouveau Monde, il y aurait eu, ici, en Espagne, qui est un pays riche de grands hommes compétents dans la cosmographie et la littérature, une personne qui aurait eu une idée similaire avec le même résultat."

Christophe Colomb, blessé dans son orgueuil, ne répond pas immédiatement. Il demande qu'on lui apporte un oeuf. Il le pose sur la table et dit: "Seigneurs, je parie que vous êtes incapable de faire tenir cet oeuf debout, comme je le ferai sans aucun type d'aide."

Tout le monde bien sûr essaye de faire tenir l'oeuf sur son gros bout... en vain. "C'est impossible", disent-ils.

"Impossible?"

Christophe Colomb reprend alors l'oeuf, le frappe lègèrement à la base, et le fait tenir grâce à la légère dépression obtenue.

"Bien sûr, tout le monde aurait pu faire la même chose en frappant l'oeuf à sa base" disent les convives.

"Tout le monde aurait pu le faire, mais personne ne l'a fait. Il en a été de même avec ma découverte du Nouveau Monde: tout le monde aurait pu le faire, mais personne n'y a pensé."

Cette anecdote illustre le fait que même si nous sommes capables de grandes choses, peu d'entre nous pensent à utiliser nos talents pour RÉALISER de grandes choses....



bicrave



Bonjour

2011, année de Feng Shui et de la Chance que je souhaite à Tous.

Le mois de Juillet cette année a 5 vendredis, 5 samedis et 5 dimanches.

Cela n'arriverait qu'une fois tous les 623 ans.

Les Chinois appellent ce phénomène « les sacs d'argent ».

Cette année est un peu particulière, nous aurons 4 dates inaccoutumées 1/1/11 , 11/1/11 , 1/11/11 , 11/11/11 et ce n'est pas tout.
Prenez les deux ultimes chiffres de l'année de votre naissance et l'âge que vous aurez cette année et la somme sera pour tous 111 !
Ex. 63 + 48 = 111

Cette année est l'année de l'argent, le mois d'octobre aura 5 dimanches, 5 lundis, 5 samedis ! cela n'arrive qu'une fois tout les 823 ans ! Ces années sont connues comme celles du gain !

Bonne chance à nouveau !!!!!!!



bicrave





Le roi Souleimane régnait sur le monde des esprits, des hommes et des animaux, mais perdait tout son charisme et sa volonté dès qu'il se trouvait face à sa femme. Un jour d'hiver, celle-ci lui dit : « Il nous faut un tapis fait de plumes ».
« Ma chère, lui dit-il, en ce moment, il fait froid, si nous ôtons aux oiseaux leurs plumes, ils mourront à coup sûr ».
« Rien à faire, dit-elle. Arrange-toi comme tu voudras »
Souleimane convoqua alors les oiseaux. Tous se présentèrent. Mais il manquait la chouette. Elle seule n'était pas venue. Ayant perdu patience à l'attendre, le roi Souleimane, dit aux autres : « Quand la chouette arrivera, avertissez-moi que je la punisse ».
Lorsqu'elle fut enfin arrivée et qu'on l'eut amenée devant le roi, celui-ci la gronda : « Qu'est ce qui t'a pris, rebus des oiseaux, de te mettre en retard ? »
« Monseigneur, dit la chouette, promettez-moi l'impunité, et je vous le dirai ».
Souleimane lui donna sa parole et la chouette lui dit : « Monseigneur, je me posais des questions sur quelques sujets. J'étais perplexe à propos de la nuit et du jour. Je me demandais lequel surpassait l'autre, de la nuits ou du jour ? Et j'étais
également perplexe à propos de l'homme et de la femme. Je me demandais qui surpassait l'autre, de l'homme ou de la femme ? C'est cela monseigneur, conclut-elle, qui m'a fait perdre du temps et a retardé mon arrivée ».
« Eh bien, demanda le roi, qu'est-ce donc qui surpasse l'autre, le jour ou le nuit ? »
« Monseigneur, répondit elle, j'ai découvert que la nuit surpassait le jour et que la femme surpassait l'homme »
» Pourquoi donc ? » fit-il
« Parce qu'une nuit de clair de lune est comptée comme jour »
Tu as raison, dit-il, et l'homme, en quoi la femme le surpasse-t-elle ? »
« C'est parce que, monseigneur, tout homme qui se plie à la volonté de sa femme est compté comme une femme !

Moralité : même le plus grand des rois a des choses à apprendre de ses sujets.



bunni

La chouette se posa des  questions!!!! mais son coeur   eut un semblant d''humanité....Pourquoi penses-tu? toi qui  a le don  de ne pas  le faire?  pour une raison!!!!! être moi!! .être toi  pourquoi? pour voir le monde et  les choses.. c'est de l'utopie bunni!!!! non ... si on se tait et si on sait voir ...... tout est a nous ....

kassis

Belle leçon, belle histoire !

J'étais à l'épicerie du coin en train d'acheter des pommes de terre nouvelles. J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu, mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraîchement cueillies.

J'avais déjà payé pour mes pommes de terre, mais je me suis arrêté aux fèves vertes. J'adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je ne pus m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.

« Bonjour Barry, comment vas-tu aujourd'hui? »

« Bonjour Monsieur Miller, ça va bien merci. J'étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes. »

« Elles sont bonnes Barry ! Comment va ta mère ? »

« Bien. Elle n'arrête pas de mieux se porter. »

« Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi? »

« Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves. »

« Voudrais-tu en rapporter à la maison? » demanda Monsieur Miller.

« Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer. »

« Et bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves? »

« Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici. »

« C'est une vraie? Laisse-moi la voir. » Dis Monsieur Miller.

« Voici, elle est de qualité. »

« Oui, je peux voir ça. Humm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi? »

« Pas rouge vif, mais presque... »

« Tu sais quoi ? Ramène ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge » lui dit Monsieur Miller.

« Bien sûr Monsieur Miller. Merci. »

Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider... Avec un sourire, elle a dit : « Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre. Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin. »

J'ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme. Peu de temps après j'ai déménagé et je me suis installé au Colorado, mais je n'ai jamais oublié l'histoire de cet homme, des garçons et leurs marchandages de billes.

Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes. Récemment j'ai eu l'occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l'Idaho et pendant que j'y étais, ce Monsieur Miller est décédé.

Il y avait les funérailles ce soir-là et sachant que mes amis désiraient s'y rendre, je les ai accompagnés. À notre arrivée au salon, nous étions dans une ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leur offrir nos sympathies.

Devant nous dans la ligne il y avait trois jeunes hommes. L'un d'eux était en uniforme de l'armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habits noirs et chemises blanches... Tous paraissant vraiment bien. Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.

Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mis sa main tout au-dessus de la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant ses yeux.

C'était notre tour de rencontrer Madame Miller. Je lui ai dit qui j'étais et lui rappelai l'histoire d'il y avait longtemps et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes. Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduisit au cercueil.

« Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de partir étaient les garçons dont je vous parlais. Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les "marchandait". Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'avis concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette. »

« Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde " me confia t'elle, mais actuellement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho.» Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En-dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.

La morale : on ne se souviendra pas de nous par nos paroles, mais par nos bonnes actions... La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais par les moments qui font que l'on retient notre respiration...

Aujourd'hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs : du café frais que vous n'avez pas préparé vous-même... Un coup de téléphone d'un vieil ami... Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au travail... La ligne la plus rapide à l'épicerie... Une bonne chanson à la radio... Vos clés retrouvées à la même place que vous les aviez laissées.




L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin.

kassis

Le bol de bois
> > > > > > > > > > > > Je vous assure que vous vous rappellerez du Bol de bois demain, dans une semaine, un mois, une année...
> > > > > > > > > > > > Un vieil homme tout frêle va vivre avec son fils, sa bru et son petit-fils de quatre ans.
> > > > > > > > > > > > La main du vieil homme tremblait, sa vue était embrouillée et sa démarche vacillante.
> > > > > > > > > > > > La famille mangeait ensemble à la table. Mais, le vieux grand-papa éprouvait de la difficulté à manger. Les petits pois glissaient de sa cuiller et tombaient sur le plancher.
> > > > > > > > > > > > Quand il prenait son verre de lait, il le renversait sur la nappe.
> > > > > > > > > > > > Le fils et son épouse étaient irrités par le gâchis.
> > > > > > > > > > > > Le fils affirmait « On devrait faire quelque chose à propos de papa »
> > > > > > > > > > > > « J'en ai marre du lait renversé, du bruit qu'il fait en mangeant et de la nourriture sur le plancher.»
> > > > > > > > > > > > Alors, avec son épouse, il installa une table dans un coin de la cuisine.
> > > > > > > > > > > > Là, le grand-père mangeait seul pendant que la famille prenait le repas.
> > > > > > > > > > > > Étant donné que le vieil homme avait brisé de la vaisselle, sa nourriture était servie dans un bol de bois.
> > > > > > > > > > > > Quand la famille jetait un coup d'œil en direction de grand-papa, il leur arrivait de voir une larme glisser sur la joue du vieil homme pendant qu'il était assis tout seul.
> > > > > > > > > > > > Malgré tout, ils continuaient à maugréer contre lui lorsqu'il échappait sa fourchette ou sa nourriture.
> > > > > > > > > > > > Le petit-fils observait tout en silence.
> > > > > > > > > > > > Un soir, avant le souper, le papa remarquait son fils qui jouait avec des morceaux de bois qui jonchaient le plancher.
> > > > > > > > > > > > Il lui demanda gentiment, « que fabriques-tu? » Tout aussi gentiment le petit garçon répondit,
> > > > > > > > > > > > « Oh! Je fais un petit bol pour toi et maman pour que vous mangiez votre nourriture lorsque je serai plus grand. »
> > > > > > > > > > > > Le petit garçon sourit et continuait son travail.
> > > > > > > > > > > > Ces mots ont eu l'effet d'une bombe sur les parents qui devinrent silencieux. Des larmes commençaient à ruisseler le long de leurs joues...
> > > > > > > > > > > > Sans dire un mot, ils savaient ce qu'ils devaient faire.
> > > > > > > > > > > > Ce soir-là, le fils prit la main de son père pour le ramener gentiment à la table familiale.
> > > > > > > > > > > > Pour le reste de ses jours, il mangea tous ses repas avec la famille. Et pour quelque raison, ni le fils ou son épouse ne firent de cas quand il échappait sa fourchette, renversait du lait ou salissait la nappe.
> > > > > > > > > > > > Sur une note positive, j'ai appris que, peu importe quoiqu'il arrive, aussi mauvais que cela semble aujourd'hui, la vie continue, et elle sera meilleure demain.
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que nous pouvons en dire beaucoup au sujet d'une personne de la façon qu'elle se comporte devant quatre choses :
> > > > > > > > > > > > Une journée de pluie, les personnes âgées, des bagages égarés et des lumières d'arbre de Noël emmêlées.
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que gagner sa vie n'est pas la même chose que de « vivre sa vie. »
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que la vie nous donne quelquefois une deuxième chance.
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que l'on ne doit pas poursuivre sa vie avec une mitaine de receveur dans chaque main. Nous avons besoin de remettre quelque chose aux autres quelquefois. J'ai appris que si on poursuit le bonheur, il va nous échapper.
> > > > > > > > > > > > Mais, si vous vous concentrez sur votre famille, vos amis, les besoins d'autrui, votre travail et l'accomplissement des choses au meilleur de vos capacités, le bonheur vous trouvera bien.
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que lorsque je prends une décision avec mon cœur, je prends normalement la bonne décision.
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que même si je ressens de la douleur, je n'ai pas besoin de devenir un casse-pieds pour les autres.
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que chaque jour, nous devrions étendre le bras et toucher quelqu'un d'autre.
> > > > > > > > > > > > Le monde aime cette touche humaine... se tenir par la main, une accolade chaleureuse ou simplement une tape dans le dos, un sourire...
> > > > > > > > > > > > J'ai appris que j'en ai encore beaucoup à apprendre.



L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin.