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inspirés?????

Démarré par , 24 Mars 2006 à 03:54:30

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delice

  hé ho l'autre, elle n'a même pas lu la clause Barbie ?

josami

Option 1 : elle a lu et oublié / 1 bis : elle a pas lu
Option 2 : Elle a lu et pas compris
Option 3 : elle sait pas ce que veut dire une clause
Option 4 : la clause fluctue au rythme des saisons, c'est une clause à feuilles caduques

 Sarah continuait donc à s'interroger quand le marchand  commenca a faire sa promo. Elle était toujours sur un etal du marché aux esclaves d'Ephèse.   Une "Doulos"!Le marchand exposait ses mamelles, devoilait ses dents, ventait la beauté de sa crinière  ( et oui depuis son expérience de capitaine de navire, Sarah avait les cheveux roux, les taches de rousseur qui vont avec, et une énorrrrrme poitrine !!!!) Bref le vendeur la considérait comme un animal à vendre et demandait un prix exhorbitant! Sarah jeta un regard fier sur la foule , flattée malgré elle d'etre une pouliche de valeur. Elle remarqua un bel étalon grec et prit la pose, fit des clins d'oeil, des sourires charmants en espérant bien qu'il se porte acquéreur.Cependant un petit homme trapu s'approcha et conclut l'affaire. C'était Xécanaphon. Merde j'ai dejà eu ma dose lacha t'elle repensant à l'équitage entier de marins à l'haleine avinée. Elle se rebella,mordit, cria, cracha. Mais une superbe gifle lui rabatit le caquet. Le nez dans la poussière, elle fut bourrée de coups de pieds, Xécanaphon, jurant, la menacant de l'offrir en sacrifice à une divinité. Il fallut bien se plier. Discipline, travail, nourriture, discipline, travail, nourriture, discipli... Sarah ne savait plus depuis quand elle était la "chose" de Xecanaphon, s'il sagissait de jours ou d'années. Elle n'avait aucune echappatoire puisque l'equipage avait vendu ses biens en meme temps que sa personne. Plus de miroir magique. Elle avait beau se concentrer, elle n'arrivait pas à se dématérialiser, maintenant persuadée que si elle était revenue dans sa chambre c' était surement parce que sa soeur l'avait voulu. Myrtille avait elle le pouvoir de la ramener? Etait-ce du a leur " jumélité"? Toujours est -il que Sarah était bloquée dans l'éphèse antique. Mais elle acquérait aux fils des jours plus de liberté et pouvait vagabonder dans les rues decouvrant ainsi les paysages et coutumes de ces temps anciens. Un jour revenant d'une commision pour Madameee, une amphore sous le bras, Sarah s'engouffra dans une impasse sombre qu'elle n'avait jamais visité avant. Au bout, un magasin tout aussi sinistre:" Chez  Kalanilos, marchand de curiosités". Elle pénétra dans la boutique pour découvrir de vieux manuscrits crasseux,  toutes sortes d' ingrédients glock pour pratiquer la sorcellerie. Au fond du magasin un rideau noir. Sarah se faufila discrètement. Une autre pièce  plus petite mais qui contenait des choses  bien plus intrigantes: Sous une vitrine une chaine qui une fois mise au cou promettait monts et merveilles, un tapis prétendu volant, une vieille lampe.. Sarah sourit sceptique, encore le coup du génie!  Et dans un coin de la pièce, un objet recouvert d'un drap. Son coeur s'emballa.Serait-il possible que?Non non. OUIIIIIi c'était bien lui, son miroir!! Elle n'hésita pas. "La maison" dit -elle je veux rentrer chez moi! Le miroir  lui montra ses enfants qui jouaient chez le concierge. Mais rien ne se passait. Elle ne pouvait pas les rejoindre. Sarah tenta de se souvenir de cette fameuse clause, mais rien a faire non plus, puisqu'elle ne l'avait pas lue!! Le miroir  l'absorba enfin et elle se retrouva dans... dans une page de yahoo games.
 Elle etait maintenant coincée entre deux pierres du diamond mine après avoir fait la marelle sur des dominos pendant des heures et des heures! Prisonnière du monde virtuel!!!  Elle songeait à ses enfants  pleurant et pleurant encore quand on décida enfin de sa nouvelle destination......pfff je parie que ca va encore mal finir!! Sarah s'appreta à faire face, courageuse , un nouvel espoir au fond du coeur : Myrtille...

à suivre....







Modifié par avosplumes le 03/04/2006 15:40:58

Aéna

 Prochain arret : GARE CENTRALE
En fond sonore un titre des black eyed peas.
Ses jambes la portèrent jusqu'a un magasin de vêtements. Ce fut le noir, à nouveau la musique, " let's get it started"....
 Sarah  se sentait changer. Avalanche de couleurs.
Tantot cheveux courts , longs, chapeautés, tressés, yeux bleus, verts, Blancs!, pantalons, jupes, kimono....  "let's get it started"..
Le choix se porta sur un  blouson noir, un  jean, bottes en cuir, bandana et lunettes police, le tout réhaussé par un taouage tête de mort sur le ventre et quelques peercings. Ressortie du mag, Sarah observa mieux les alentours. Rien à signaler  si ce n'est un décor  hyper coloré de jeu PC! Sarah chez les sims! Elle! une sims ou peut etre une urbz avec "permis de sortir" de  la maison!  
Elle commencait à percuter d'autant qu'elle avait dejà vu sa fille Léa y jouer. Elle allait devoir se farcir tous les ordres de " son joueur" genre aller aux chiottes  20 fois par jour, manger, faire la vaisselle, re chiotte, boire un café parce que ca fatigue! Traverser une pièce  c'est très long, environ 30 sims-minutes! Sans parler d'ameliorer ses compétences en fabriquant des nains pour les faire voler, des plantes carnivores, ou la bonne vieille méthode, en lisant un livre..
Elle courait meme le risque de se faire enlever par des extraterrestres si ON la faisait utiliser le télescope trop longtemps car ces messieurs les hommes verts n'aiment pas les voyeurs!! Ou encore de mourir de froid sur le chemin qui mène à sa boite aux lettres c'est a dire deux metres , ou  mourir bruler vive pour etre resté à coté, pas trop près mais à coté quand même' d'un barbecue ou d'une cheminée! Son maitre pourrait alors devenir riche et  vendre sa tombe pour 50 simflouz !!!
Ses pas furent dirigés vers un jeune urbz à crête d'iroquois. Elle y fut illico. Temps accéléré.Une serie d'ordres:
SALUER/ CANCANER /PARLER  /EN TAPER CINQ/ BREAK DANCE /EMBRASSER PASSIONNEMENT
 P..... Sarah savait que le résultat de cette manoeuvre était aléatoire: Soit le sims tombait fou amoureux pot de colle soit il se mettait à la detester , se facher, taper et  meme lui péter dessus!!!
... Let's get it started hey... Let's get it started... C'est ca commencons..


De son coté myrtille était toujours en train de consoler le vendeur, de plus en plus dégoutée. Il était là , donnant une foule d'informations décousues, sanglotant, repoussant,  pathétique. Elle crut comprendre qu'il s'appellait Pok ou Tok mais n'eut pas a reflechir  longtemps sur le sujet car son tel sonna. C'était  David vincent qui l'attendait deja depuis plus d'une heure! Myrtille avait completement zapé son rendez vous avec le charmant jeune homme. Une fois qu'elle l'eut rejoint elle put verifier a quel point il l'était... et peut etre meme un peu trop! Ils avaient bu un café et se promenaient maintenant au luxembourg. Le jeune homme restait distant et n'essayait meme pas de lui prendre la main. Trop prevenant, trop gentil, trop lisse. Il était peut etre de ceux qui  ne veulent rien précipiter, qui attendent le bon moment. Mais comment lui faire savoir qu'il fallait qu'il se bouge un peu. Il n'espérait quand meme pas qu'un jour elle se plante devant lui et lui sorte un : je suis prête!  Myrtille se sentait frustrée, exaspérée. Je ne suis pas une fille facile se répetait elle,je sais ce que je veux et je vais droit au but, c'est tout! Mais en ce moment elle n'était plus du tout sure de vouloir de cet homme mou voila! le bon mot.. Mou. Elle reflechissait au meilleur moyen de s'eclipser songeant aussi à ce que sa mère aimait bien lui répéter: plus un homme est beau plus il est nul au lit!!

Montre moi ton pied génie et vois si tu n'as pas comme moi au talon de la poussière terrestre! (V.Hugo)

delice

 Eh bé, on en apprend des trucs ici ! ;)

Gigolette

 
Pendant que Sarah était en train de faire joujou à l'intérieur même d'un jeu vidéo, Myrtille se rongeait les sangs. Comment avait-elle pu repousser ainsi David  ? Certes, le bellâtre était mou, visiblement maladroit, mal inspiré et inconsistant, mais elle avait été brusque de lui conseiller de retourner jouer sur le champ à « Single » (notons qu'elle ignorait que sa jumelle se fourvoyait déjà dans les « Sim's »). Elle aurait pu s'amuser un peu, le cuisiner, et trouver ainsi un alibi en or pour éviter de retourner illico garder les gamins de sa sœur. Myrtille revoyait la chemise boutonnée jusqu'au cou de ce brave David (ce n'était pas son véritable prénom, il lui avait dit d'une voix timide, mais elle en était restée à David) qui l'avait serrée jusqu'à engorgement. Il était plus doué au téléphone. Myrtille sentait que ce type aurait pu lui vendre n'importe quoi, même une boule de geisha, dans de bonnes dispositions. Mais là, il avait perdu tous ses moyens et aurait été incapable de lui troquer des agrumes au marché du coin. Cependant, elle regrettait de lui avoir fait le coup du presse-citron et de l'avoir jeté : Myrtille détestait l'acidité. « David » avait ramassé ses billes, après avoir tenu à peine un quart d'heure la confrontation, et s'en était retourné chez lui. Peiné, penaud et défait.

Qui est véritablement ce David Vincent ? Il existe bien.

Sébastien Frintrin se plaisait au boulot. Il avait décroché une bonne place chez Wanadoo et y travaillait depuis seulement quatre jours, avec opiniâtreté, tantôt comme « hotliner », tantôt comme responsable au service technique. Agé de vingt-sept ans, la mèche rebelle mais les yeux vitreux, presque maigre, il pliait comme un roseau. Ce grand dadais avait déjà souffert des pires quolibets au service militaire obligatoire : né en mille neuf cent soixante dix- neuf, il avait en effet incorporé le corps des « dernières bidasses » et n'en était pas sorti indemne. Il ne pouvait oublier les cris de cet adjudant de malheur, qui chaque matin le hélait d'un insupportable et irrémédiable « Frintrin, debout grand flandrin ! » qui parfois s'aggravait d'un « Tu te crois où, Frintrin ? A l'école de tapins ? ».

Il se souvenait du dernier entretien qu'il avait eu avant d'avoir plu à Wanadoo. Epouvantable. Sébastien, conscient de l'engouement suscité par la fin de carrière du numéro « 12 » et l'émergence des nouveaux services de renseignements téléphoniques, avait trouvé naturel de postuler à une de ces nouvelles entreprises, la plus proche de son domicile. Celle-ci s'appelait « PUTEL » et il en avait une impression mitigée dès le départ, ça ne sonnait pas très bien à l'oreille.  

Jeudi 6 avril 2006, 10h30

Sébastien s'avança vers le gigantesque bureau d'accueil du vaste complexe « PUTEL », aussi fourni et étendu qu'une galerie marchande, un lycée, une gare sans les courants d'air, une médiathèque. Il avait ouvert toutes les portes, franchi le hall avec détermination et attiré l'attention de la secrétaire, succédané physique de Laurence Boccolini, qui campait là hermétiquement depuis des lustres et dont on ne pouvait passer outre. Après un bref salut effectué d'un mouvement de menton, la mastodonte tendit un dossier d'inscription au nouvel arrivant. Il fallait y remplir tout un tas de colonnes, donner des réponses à des questions ineptes voire déplacées, écrire noir sur blanc sa situation familiale, ses identifiants, le type de contrat que l'on souhaitait, les horaires désirés. Sébastien crut bon de marquer son hostilité au contrat première embauche dans la partie « motivation » et choisit la durée indéterminée. Il s'agissait d'avoir du caractère, de l'ambition, nom de nom.

Sébastien allait rendre le stylo qu'il avait emprunté à Laurence B. quand tout à coup, un jeune homme distrait s'approcha de lui : physique de l'acteur américain Mickey Rooney au cœur des années quarante, petit, ramassé, il commença à bégayer en demandant de plus amples informations. Notre ami lui rendit ce service et l'aida même à cocher quelques cases. Se dirigea cinq minutes plus tard en compagnie d'une dizaine d'autres candidats au premier étage. Un jeune type et une jeune nana étaient venus les inviter à les suivre. La salle de réunion ressemblait à toutes les salles de réunion, avec l'incontournable tableau blanc disposé stratégiquement à quelques pas de la table ronde.  Sébastien ne comprit pas lorsque le jeune gars se pencha à l'oreille de sa collègue pour lui lancer sans grande discrétion : « Regarde-les ! Une vraie bande crache la mort ! ». Il se remémora la douceur de son adjudant, et eut la soudaine envie de prendre d'ores et déjà la quille. Mais se retint.
Il comprit l'allusion quelques minutes plus tard lorsqu'on lui exposa l'entourloupette. Mickey Rooney, les sept ou huit filles du groupe et lui étaient venus pour travailler aux renseignements téléphoniques. Mais les deux lascars –le gars et la fille, capables tous deux de sourires hautement hypocrites- n'avaient rien d'autre à proposer que des postes de chargé de clientèle autour d'une assurance à vendre. Une assurance hospitalière. Sébastien peinait à s'imaginer basculer dans la télévente la plus primaire, celle qui consistait à joindre des personnes en bonne santé pour tirer sur des ambulances et achalander au point d'insister.
Il interrompit la séance sans effectuer la simulation. Les rapaces firent une grimace polie. Sébastien s'éclipsa.  Imité aussitôt par Mickey Rooney. Ils dévalèrent les escaliers quatre à quatre, très en colère contre la tournure d'un entretien à vilipender, en bavardèrent longtemps, fumèrent, maudirent une ultime fois « PUTEL » avant d'en rire à gorge déployée.

Deux jours plus tard, il étaient conjointement embauchés par Wanadoo qui leur avait déballé le tapis rouge.  Sébastien Frintrin devint officiellement David Vincent, sa métamorphose lui plut. Mickey Rooney s'appelait autrement, mais pour David Vincent, plus que jamais, Mickey Rooney c'était Mickey Rooney. Son ami. Une légende à sa portée.

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Modifié par gigolette le 11/04/2006 22:48:44