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P'tites conneries

Démarré par Marsu, 22 Avril 2007 à 13:38:37

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mathurine

On n'est jamais trop prudent ...

Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Deux hommes ont été arrêtés lundi à Hong Kong, soupçonnés d'avoir braqué un livreur pour lui dérober des centaines de rouleaux de papier toilette, un bien devenu rare à la suite d'une crainte de pénurie depuis l'apparition du nouveau coronavirus, a affirmé à l'AFP une source policière. 


On peut commettre des actes désespérés quand on est au bout du rouleau...
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine






Le Palais des Congrès de Liège après la tempête du week-end dernier
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Figaro ou Gorafi ?
La conférence "guérison miraculeuse : est-ce possible?" de Mgr Jacques Benoit Gonnin, évèque de Beauvais, est annulée par mesure de précaution (coronavirus)
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Un tabloïd australien a tourné, jeudi, en dérision la razzia sur le papier toilette liée à la panique causée par le coronavirus, en publiant des pages blanches à l'usage de ses lecteurs qui pourraient en manquer. 

«Nous avons publié un cahier spécial intérieur détachable de huit pages dotées de lignes pour faciliter leur découpage, afin que vous puissiez les utiliser en cas d'urgence», claironne en une le NT News, un tabloïd de Darwin, la capitale du Territoire du Nord.   
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

Se laver les mains soigneusement est un geste simple, mais encore faut-il le faire en respectant certaines consignes.

www.instagram.com/p/B9FFVnigLEE/
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

mathurine

paraît qu'il faut lire pour ne pas déprimer en cette période de confinement.

Je commence par quoi?

Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

The_Best

FAQ : "⚠ Le Coronavirus est-il dangereux ?

Pour les gens jeunes et en bonne santé, en gros, ça va être une sorte de grosse grippe. C'est jamais agréable mais, normalement, vous allez survivre.
Pour les vieux, les gens avec des maladies chroniques ou fragiles, oui, cela peut-être dangereux. Mais ça, c'est logique.
Si tu roules une pelle en étant malade à ton cousin qui a la mucoviscidose, déjà, c'est que t'as pas bien compris le principe de la mucoviscidose (et aussi de la consanguinité, mais c'est une autre histoire)
🤝💦 Comment se transmet le coronavirus ?
Par le contact et les gouttelettes. Aucun cas de transmission materno-foetale n'a été rapporté à ma connaissance.
Du coup, on évite de serrer la main ou de faire la bise à quelqu'un de malade (GRANDE NOUVEAUTÉ), de lécher les barres de métro ou de s'essuyer les mains avec le T-Shirt de la voisine.
De même, pas encore de transmission de l'animal (chien, chat) à l'homme donc vous pouvez toujours lécher la truffe de votre clébard ou l'inverse.
Notez d'ailleurs que la fellation est moins contaminante que la poignée de main pour le coronavirus. Je vous raconte pas comment ça a changé les salutations à l'hosto .
☎ Que faire si je crois avoir le coronavirus ? Restez à la maison, appelez le 0 800 130 000 (Numéro spécial pour le Corona) pour instructions, ou au 15 (si et seulement si symptômes avérés avec fièvre et syndrome pseudo-grippal avec risque d'un contact avec une personne contaminé ou dans une zone à risque).
Ne vous précipitez pas chez votre médecin traitant ou aux urgences pour contaminer tout le monde.
Et puis, rappelez-vous bien une chose vous avez bien plus de chances de faire une grippe ou une bonne angine qu'un coronavirus. Sauf si vous êtes allés à Séoul avec escale à Venise en revenant, mais là, vous l'avez cherché !
😱 Va-t-on tous mourir ?
Non. Certains oui, parce qu'ils sont vieux et/ou fragiles. Mais ils peuvent aussi mourir, au hasard, de la grippe.
Bonne nouvelle par contre, les gens qui meurent du coronavirus ne se relèvent pas pour bouffer les personnes les plus proches.
Alors arrêtez de dévaliser le rayon pâtes de carrefour et les boites de conserve chez Auchan. D'abord parce que...c'est particulièrement ridicule, ensuite parce qu'il n'y a pas de pénurie donc vous engraissez juste les supermarchés et enfin parce que je ne sais pas bien ce que vous allez foutre de 27 boîtes de cassoulet et 46 paquets de coquillettes quand vous allez vous apercevoir que le monde est toujours là.
💧 Faut-il du Gel Hydro-Alcoolique ?
Bof, pourquoi pas. Mais euh, sinon, Dieu (ou Allah, je sais plus), a un jour inventé le savon.
C'est une remarquable invention qui marche aussi vachement bien et que beaucoup de français semblent découvrir.
C'est certainement ça d'ailleurs qui me terrifie le plus : se laver les mains, c'est pas une nouveauté ! Ni éternuer ou tousser dans son coude ou dans un mouchoir pour éviter d'inonder le mec d'en face.
✋ Le gouvernement a-t-il raison d'annuler les événements ?
Oui, c'est une réponse graduée pour tenter de diminuer la contamination car, si vous êtes bons en maths, plus y'aura de cas, plus y'aura de morts. Donc, on va éviter quand même de favoriser la dispersion même si, à un moment donné, on sera en épidémie et puis voilà. Il faut quand même tenter.
Arrêtez de chouiner quand ils font rien ou quand ils font quelque chose, faudrait savoir.
👽 Le Coronavirus a-t-il été inventé par le Mossad/les chinois/ma belle-sœur ?
Non, c'est un virus qui s'est transmis du Pangolin (vraisemblablement) à l'homme (ou de la chauve-souris à l'homme, l'un des deux en gros). Ce qui est une belle revanche de cette pauvre bête braconnée dans tous les sens contre nous, crétins d'êtres humains.
Il est aussi possible que ce virus soit en réalité le produit de gens qui veulent sauver la culture musicale française puisque cela a permis l'annulation des spectacles de Maître Gims ou encore Matt Pokora.
💊 Les masques et le le gel hydro-alcoolique, faut-il s'en procurer ? Non.
Et ceux qui volent dans les hôpitaux, privant ainsi des malades qui ont besoin de ça pour qu'on les soigne (genre des gens sans défense immunitaire), vous êtes la lie de l'humanité. Vraiment.
🔥 Aurons-nous droit à l'Apocalypse ? Malheureusement, non.
C'est dommage car moi aussi je l'attendais dans mon bunker avec Pumba, mon chihuahua d'attaque, prêt à former mon clan à l'aide d'un couteau à beurre et d'un ruban adhésive autour de la tête.
😨 Y'a-t-il une psychose ?  NOOOOON. C'est vrai que lorsque j'ai toussé dans le train, une vieille a fait une syncope, deux mômes m'ont aspergé de gel hydro-alcoolique et un mec a tiré sur le signal d'arrêt d'urgence, mais non.
Merci d'ailleurs aux journalistes qui nous offrent un décompte au jour le jour du nombre de cas comme si c'était le nombre de médailles aux J.O. Faut vraiment vous faire soigner.
On attend toujours le décompte des victimes de la grippe saisonnière, du VIH et de la pauvreté, SINON.
🙄 Bref, arrêtez de psychoter, appliquez les mesures de bases de précaution, soyez propres avec les autres (et avec vous-mêmes) et tout va bien se passer.
Pas de bisous, mais un grand coucou !😁👋

P.S : Côté astuce-bon-plan-voyage, on me dit que le ticket pour Venise, Séoul, Téhéran et Pékin, c'est pas mal en ce moment. ;D
Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage... (Sacha Guitry)

mathurine

Lorsque Dieu créa Adam et Eve, il leur dit :
"Il ne me reste que deux cadeaux :
Le premier, c'est l'art de faire pipi debout....."
Adam ne le laissa pas continuer et s'écria : "Pour moi !!! Pour moi !!! Pour moi !!!
S'il te plait, Seigneur, je le veux ce cadeau !
S'il te plait !
Cela va énormément faciliter ma vie !
S'il te plait !!!
Donne-le-moi !!!"
Eve acquiesça, ajoutant que pour elle, cela n'avait aucune importance.
Dieu alors offrit ce cadeau à Adam, lequel se mit à crier de joie !
Il courait partout dans le Jardin d'Eden, faisant pipi contre tous les arbres et arbustes, allant vers la plage où il faisait sur le sable des dessins avec son pipi....
Il n'arrêta pas de manifester ainsi son immense bonheur !!!!.
Dieu et Eve contemplaient l'homme fou de joie. Eve demanda alors :
"Seigneur, quel est l'autre cadeau ? "
Et Dieu répondit :
"Le cerveau, Eve !
Le cerveau ! Et il est pour toi !!!!

Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

fredegonde






> C'est Dédé qui monte son entreprise pour vendre des clous.

Il en parle à son ami :

- " Il faudrait que je fasse de la pub pour ma société... "
- " Attends, moi je bosse à la Voix de l'Ain. Je vais te faire un petit encart... "
- " Bravo, formidable !!!

Le lendemain, Dédé ouvre le journal et horreur !!! Malheur !!!
> Il voit Jésus sur sa croix et un petit texte qui dit : " AVEC LES CLOUS À DÉDÉ, C'EST POUR L'ÉTERNITÉ !!! "

Il appelle son ami et lui dit que non, il ne peut pas faire ça.
Il faut vite faire un rectificatif. Son ami est d'accord et lui dit de ne pas s'inquiéter, il va trouver une autre idée.

Le lendemain, Dédé est pressé d'aller jeter un œil dans le journal, et là, stupéfaction ! Il y voit une croix vide et Jésus allongé par terre devant, avec la légende suivante :" AVEC LES CLOUS À DÉDÉ, CA NE SERAIT PAS ARRIVÉ

mathurine

La question du jour :

La Peste, on sait, c'est Camus. Mais La Grippe, est-ce Pagnol?
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

fredegonde

                         Auteur inconnu....


> > > > > >  La colère du Général,

> > > > > >  ou

> > > > > > La diatribe du grand Charles.

> > > > > > La scène se passe au paradis :

> > > > > > Sur un petit nuage, Yvonne tricote, assise sur un pliant.

> > > > > > Elle voit arriver le général, titubant, la mine défaite, prêt à défaillir.

> > > > > > Après quelques pas, il s'effondre à ses côtés dans un fauteuil.

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Depuis que de Saint Pierre vous eûtes permission

> > > > > > De retourner sur Terre ausculter la Nation,

> > > > > > Sur ce petit pliant j' attends votre venue...

> > > > > > Mais je lis dans vos yeux une déconvenue !

> > > > > > Parlez-moi sans tarder de celle qui toujours

> > > > > > Fut jadis avec moi l' objet de vos amours...

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Vous voulez dire France à qui j' ai voué ma vie,

> > > > > > Ne cachons point son nom ! Je vous sais gré, ma mie

> > > > > > (Malgré les embarras, les peines, les tracas

> > > > > > Qu' elle a pu vous donner et dont je fais grand cas !)

> > > > > > Pendant aussi longtemps de l' avoir tolérée.

> > > > > >

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Eh bien ?

> > > > > >

> > > > > > Le général :

> > > > > > Eh bien Madame, elle est défigurée !

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Charles, je compatis, c' est une peine extrême

> > > > > > De voir les traits meurtris d' une femme qu' on aime

> > > > > > Elle a vieilli sans doute...

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Oh, ce n'est pas cela !

> > > > > > Il m'en faudrait bien plus pour être en cet état.

> > > > > > Je ne m'attendais pas à la revoir pucelle !...

> > > > > > Mais on peut décliner... sans cesser d'être belle !

> > > > > > Si le corps en hiver n'est plus à son printemps

> > > > > > L'âme de l'être aimé sait résister au temps !

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > C'est donc son âme ?

> > > > > > Le général :

> > > > > > Hélas ! Si je n'étais au ciel

> > > > > > Près de vous, à l'abri des chocs existentiels

> > > > > > Ce que j'ai vu m'aurait donné le coup de grâce !

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Mais qu'avez-vous donc vu ? Vos silences me glacent !

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > France, mère des Arts, des Armes et des Lois...

> > > > > > Ô Dieu, l'étrange peine ! Et quel affreux émoi !

> > > > > > Quelle désillusion, quelle désespérance,

> > > > > > De revoir sa maîtresse en telle déshérence !

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Mais encore, précisez... je reste sur ma faim !

> > > > > > Vous me turlupinez ! Qu'avez-vous vu enfin ?

> > > > > > Le général :

> > > > > > J'ai vu, j'ai vu, Oh ciel ! J'ai vu... Comment vous dire...

> > > > > > Comment bien s'exprimer quand on a vu le pire ?

> > > > > > J'ai vu le Titanic s'abîmer dans les flots

> > > > > > Et son grand timonier repeindre les hublots !

> > > > > > J'ai vu un président, la cravate en goguette,

> > > > > > L'air niais, le regard flou et la mine défaite,

> > > > > > Un casque sur le chef, juché sur un scooter !

> > > > > > (On avait dû lui dire : il faut sortir couvert !)

> > > > > > Vous voyez le tableau ! Oh, madame, j'ai honte

> > > > > > De certifier pour vrai tout ce que je raconte !

> > > > > > C'est la chienlit, vous dis-je et pas qu'en les faubourgs !

> > > > > > Comme ce fut le cas quand nous jouissions du jour

> > > > > > Mais dans le Saint des Saints, au cœur de l'État même

> > > > > > Où tout devrait baigner dans un accord extrême.

> > > > > > J'ai vu des gouvernants qui ne gouvernent rien...

> > > > > > Et un peuple hébété les traiter de vauriens !

> > > > > > J'ai vu des ministrons se tirer dans les pattes

> > > > > > Plus divisés entre eux que ne sont les Carpates !

> > > > > > J'ai vu, comme jadis, tous ces «politichiens»

> > > > > > Se disputer leur os, hargneux comme des chiens.

> > > > > > J'ai vu dans la maison où j'ai régné dix ans

> > > > > > Un orchestre amateur gratter ses instruments

> > > > > > Dans la cacophonie ! Et dans ce grand bazar

> > > > > > Le moindre palotin se prendre pour César :

> > > > > > L'un fraîchement nommé, jouant les petits saints,

> > > > > > S'exonérer d'impôts et trouver ça très bien !

> > > > > > L'autre, obscur conseiller, quérir à son de trompe

> > > > > > Un larbin stipendié pour lui cirer les pompes !

> > > > > > Geste surréaliste au temps qui fut le mien !

> > > > > > Mais j'allais oublier, et là, tenez-vous bien !

> > > > > > Pour couronner le tout, j'ai vu, (serrez les cuisses !)

> > > > > > Le gardien du budget planquer son fric en Suisse !

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > N'êtes-vous point sévère avec ces jeunes gens

> > > > > > Tout fiers d'avoir acquis un certain entregent ?

> > > > > > Ces nouveaux Rastignac jadis vous faisaient rire

> > > > > > Et ne vous mettaient pas dans une telle ire !

> > > > > > Nous connûmes souvent et du temps de nos rois

> > > > > > Nombre de grands coquins qui s'exemptaient des lois

> > > > > > Et même pour certains sombraient dans la débauche !

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Mais aucun de ceux-là ne se disait de gauche !

> > > > > > Alors que ces pignoufs, sinistres polissons,

> > > > > > Se pavanent le jour en donnant des leçons !

> > > > > > Je me suis renseigné sur l'histoire récente

> > > > > > Pour comprendre un peu mieux ces façons indécentes,

> > > > > > Et qu'ai-je appris Grand Dieu ?... Mille calamités

> > > > > > Sur un gouvernement qui semble tout rater !

> > > > > > Depuis plus de deux ans, on s'agite, on spécule !

> > > > > > Ce qu'on avance un jour, ensuite on le recule,

> > > > > > Dans un rythme effréné qui donne le tournis...

> > > > > > Ça n'est plus du tango, c'est danse de Saint Guy !

> > > > > > Le peuple abasourdi par ces folles pratiques

> > > > > > Ne voit pour l'avenir que funestes musiques !

> > > > > > Il s'agite à son tour, ployant sous les impôts,

> > > > > > Résiste à tout diktat, discute à tout propos,

> > > > > > Tire à hue et à dia et renverse la table !

> > > > > >
> > > > >  Yvonne :

> > > > > > Un peuple ingouverné devient ingouvernable !

> > > > > >  

> > > > > > Le général

> > > > > > Je confirme et j'illustre, écoutez bien ceci,

> > > > > > C'est un tableau d'en bas que je vous fais ici :

> > > > > > A-t 'on pris décision dans les formes légales

> > > > > > Que l'on voit illico se former des cabales !

> > > > > > L'un met un bonnet rouge et l'autre un bonnet vert

> > > > > > En prétendant agir au nom de l'Univers !

> > > > > > Quelques illuminés ou quelques fous furieux

> > > > > > Hurlent en vomissant des slogans injurieux,

> > > > > > Pillent les magasins, éructent, gesticulent,

> > > > > > Cassent trois abribus !... Et le pouvoir recule !!!

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Mais que fait la Police et que font les Gendarmes ?

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Le moins possible hélas ! Ils ont du vague à l'arme !

> > > > > > Car si par aventure on coffre un malfaisant

> > > > > > C'est la Garde des Sceaux qui porte les croissants !

> > > > > > Les socialos naïfs rêvent dans les nuages,

> > > > > > Se bercent d'illusions dans leurs lits d'enfants sages !

> > > > > > Confrontés au réel, ancrés dans le déni,

> > > > > > Ils sont tout étonnés quand ils tombent du nid !

> > > > > > Les jeunes snobinards, que bobos on appelle,

> > > > > > Vitupèrent la droite en faisant bien pis qu'elle !

> > > > > > Les tribuns de la plèbe agitent leurs grelots :

> > > > > > L'un veut saigner Neuilly pour nourrir le prolo,

> > > > > > L'autre clame à grands cris qu'il faudrait tout secouer

> > > > > > En virant les négros, les bicots, les niaquoués !

> > > > > > Et les deux réunis proposent des programmes

> > > > > > Qui traduisent à plat leur encéphalogramme.

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Mais où sont les anciens ? Gaullistes et Cocos !

> > > > > > Qui, eux, savaient pousser de grands cocoricos !

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Leur QG moscovite ayant pété les câbles,

> > > > > > Les Cocos d'autrefois sont quasi introuvables !

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Bonne nouvelle, au gué ! Tout espoir n'est pas mort !

> > > > > > Souvenez-vous du temps où ils étaient si forts !

> > > > > > Plus de Rouges enfin, en travers de la route !

> > > > > > Mais la race est teigneuse... il en reste, sans doute ?

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Oui, vous avez raison, ce sont de grands pervers...

> > > > > > Les derniers survivants se font repeindre en vert !

> > > > > > Quant à nos vieux amis gaullistes de baptême,

> > > > > > On fleurit leur logis, avec des chrysanthèmes...

> > > > > > C'est leurs petits-neveux qui piaillent à présent,

> > > > > > Et se bouffent le nez pour occuper leur temps !

> > > > > > L'un d'eux, le plus remuant, habile en artifices

> > > > > > Se débat aujourd'hui dans les Cours de Justice.

> > > > > > Je crains pour mon malheur, avoir œuvré en vain,

> > > > > > Mon costume est trop grand pour habiller ces nains !

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Oubliez tout ceci, laissons la politique

> > > > > > Qui vous fait enrager et tourner en bourrique.

> > > > > > Parlons d'autres sujets plus gais et plus légers,

> > > > > > Des lieux que j'ai connus... Paris a-t'il changé ?

> > > > > > Le général : (redevenant plus calme)

> > > > > > Heureusement, pas trop. On reconnaît la ville,

> > > > > > J'ai pu me promener jusqu'à St Louis en l'île.

> > > > > > Pompidou, un peu snob, pour marquer son séjour,

> > > > > > Fit une usine à gaz au quartier de Beaubourg.

> > > > > > Giscard n'a rien cassé... c'est déjà quelque chose !

> > > > > > Mitterrand l'a suivi tenant au poing sa rose !

> > > > > > Mais lui, plus mégalo, se croyant pharaon

> > > > > > S'est plu à imiter le roi Toutankhamon.

> > > > > > Il sema pyramide aux parterres du Louvre,

> > > > > > C'est l'Égypte à présent qu'en ces lieux on découvre !

> > > > > > Chirac, plus primitif, a voulu, quai Branly,

> > > > > > Honorer les Dogons, les Peuls, les Chamboulis

> > > > > > À leur art, dit premier, il a su rendre hommage,

> > > > > > Le monument s'efface au milieu des feuillages...

> > > > > > Je n'ai pas retrouvé les halles de Baltard

> > > > > > À leur place un chantier avait pris du retard.

> > > > > > Et quant à l'Élysée où vous fûtes naguère,

> > > > > > Ce n'est plus un palais... c'est une garçonnière !

> > > > > > J'ai même cru comprendre, en lisant leurs canards,

> > > > > > Que peu s'en est fallu qu'il fût un lupanar !

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Un lupanar ! Grands Dieux, comment est-ce possible ?

> > > > > > Vous me faites plonger dans un monde indicible,

> > > > > > Je ne puis y songer sans trembler de dégoût,

> > > > > > Notre chambre à coucher annexe au «one twotwo !»

> > > > > > Le général : (qui s'échauffera progressivement)

> > > > > > Oui, les mœurs d'aujourd'hui connaissent quelque audace,

> > > > > > La contrainte est bannie et la honte fugace !

> > > > > > Ce qu'on cachait jadis, on l'étale à présent,

> > > > > > L'inverti manifeste, et la lesbienne autant !

> > > > > > On divorce partout : mariage... anachronique !

> > > > > > Sauf pour certains homos qui, eux, le revendiquent !

> > > > > > La déviance est très mode et ne fait plus horreur,

> > > > > > On l'exhibe à tout vent, mieux que Légion d'Honneur :

> > > > > > Le travelo s'affiche, et le camé ne cesse

> > > > > > De réclamer sa dose au frais de la princesse !

> > > > > > Le moindre hurluberlu fait son intéressant,

> > > > > > Quitte à montrer son cul au regard des passants !...

> > > > > > À quand le zoophile, à quand le coprophage ?

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Du calme, mon ami, modérez cet orage !

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > Mais, mon cœur, laissez-moi m'expliquer plus avant,

> > > > > > Et vous aurez la clé de cet emportement.

> > > > > > Si vous aviez pu voir, même de votre rive,

> > > > > > Ce qu'il m'est advenu juste avant que j'arrive,

> > > > > > Vous auriez, c'est bien sûr, eut le souffle coupé !

> > > > > > Je reprends mon discours, où je l'avais laissé :

> > > > > > Ayant à satiété subi les psychodrames

> > > > > > Des gauchos, des fachos et de tous ceux qui brament,

> > > > > > Avant de repartir, j'ai voulu, bon époux,

> > > > > > Me rendre chez Chaumet vous choisir un bijou

> > > > > > Sur la place Vendôme. Au pied de la colonne,

> > > > > > Que vis-je alors, Madame ? En cent, je vous le donne !

> > > > > > Le sommet, m'a-t-on dit, de l'art contemporain :

> > > > > > Un enculoir géant en guise de sapin !

> > > > > > Il m'a fallu trouver le salut dans la fuite

> > > > > > Pour ne pas m'exposer au viol d'un sodomite !

> > > > > > Afin qu'il me remonte aussitôt chez les miens,

> > > > > > J'ai convoqué presto mon bon ange gardien !

> > > > > > Et c'est ainsi tremblant, et d'horreur et de rage,

> > > > > > Que vous me revoyez en ces nobles parages.

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Calmez-vous ! Les Français autrefois ont fait pis !

> > > > > > Et même en votre temps, vous fûtes déconfit

> > > > > > Par leur acrimonie et par leur inconstance,

> > > > > > N'ont-Ils pas, bien des fois, frôlé la décadence ?

> > > > > > Je me souviens d'un jour où, par eux excédé,

> > > > > > Vous les aviez traités, je crois, de bovidés ?

> > > > > >  

> > > > > > Le général :

> > > > > > C'est possible, en effet, dans un accès de doute

> > > > > > Où leur grande inertie entravait trop ma route !

> > > > > > Mais, Madame, aujourd'hui, ils ont fait bien plus fort !

> > > > > > Les Français sont des veaux, gouvernés par des porcs !

> > > > > >  

> > > > > > Yvonne :

> > > > > > Mais vous n'y pouvez rien ! Laissez à Dieu le père

> > > > > > Le soin de réprimer tous ces coléoptères !

> > > > > > C'est ainsi et c'est tout ! Le Français, français né,

> > > > > > Sera toujours paillard et indiscipliné,

> > > > > > Toujours libidineux, frondeur si nécessaire,