Nouvelles:

Nouvelle version 2024 du forum installée  !

Menu principal

Poèmes et Poésies

Démarré par fleurose, 27 Mai 2011 à 19:49:46

« précédent - suivant »

bellparole


BLUES D'UN SOIR...

Invisible profondeur de la vie
Frêle écume surfant sur une mer
Dansant entre tendre et âcre folie
Où l'éphémère est parfois un bien cher
Dans des instants au goût de facétie...

Le vrai est-il dans le rétroviseur
Temps chapelet source d'expérience
Ou dans demain vu en exorciseur
D'un maintenant heure d'inconscience
Pour une âme pleurant sans confesseur...

Fermer les yeux sous le poids d'une larme
L'égo à nu tremble sans être fier
Il veut s'enfuir oublier le vacarme
De ce monde qui n'est sûr que d'hier
Pour ne garder que ton rire et son charme...


PLUMOT ...
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

bellparole

#226
 L'arc-en-ciel de tes prunelles...

Espérance de béates rimes
Pour une ode sublime
À t'écrire
Qui serait à ta mesure

Devant ta glace
Ton prodigieux sourire
Est à lui seul une dédicace
À l'éclatant azur
Tout ce bleu du ciel
Narguant mon piteux délire

L'inspiration rebelle
S'est retirée
Par des sentiers cachés
Me laissant la poussière
De mon rêve sur les paupières
Et le bruissement de tes ailes
Mignonne hirondelle

T'écrire...
Ce besoin m'a pris
Pour ne pas m'endormir
Sous l'insigne lumière
De ton regard épris
De poésie solaire
D'incendiaire prose
Mais les mots à l'eau de rose
N'éteignent aucun incendie

Dehors
Peut-être une proche présence
Qui a perdu son chemin
Captive de mon aurore
Ma plume à sa démence
N'a pas vu le soleil contourner
Mon apathique main
Pour s'en retourner
À l'arc-en-ciel
De tes prunelles...

A. Bonois
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

nordiq



Tu m'a appellé
C'est chez toi que je suis arrivée
Ta chambre était vide,
Sur ton lit trainait un vieux cahier
Un petit mot me disait de lire ces quelques feuillets

Tu me disais que tu m'aimais
Mais que ce monde tu l'a quitté
Que tu as préféré arréter de vivre
Plutot que de continuer a souffrir
Que tu n'avais pas été assez courageux
Pour me faire cet aveux
Mais que tu m'aimais encore
Plus que la vie, mais moins que la mort


J'ai lu ces quelques mots d'adieu
Les larmes me montèrent vite aux yeux
Je me suis allongée dans ton lit encore défait
Et seule, en silence j'ai pleuré
Ton odeur maculait encore les draps
Comme si tu étais encore pret de moi


A mon reveil, je pensé avoir cauchemardé
Je suis arrivée dans la salle a manger
Ou ton frère ne s'arrétait plus de pleurer
Il criait ton nom, tu nous avais vraiment quitté

J'ai pris la voiture pour rentrer chez moi
Encore en état de choc de ne plus tavoir pres de moi
Puis comme un mouvement inné
C'est un arbre que j'ai empalé


Je suis venue te rejoindre
Pour te dire que l'amour ne peut se vivre seul
Pour te dire que deja tu me manquait
Pour te dire que moi aussi je t'aimais



                 






  

nordiq



amants

Elle n'était pas de celles qui cassent les ménages
L'eût-elle un jour voulu
Car elle avait tant d'hommes qui lui rendaient hommage
A trente ans révolus.
Elle se contentait d'aller de l'un à l'autre
Légère et toute crue
Faisant fi des vindictes de tous ces bons apôtres
Qui l'eût dit, qui l'eût cru.
A chacun des amants elle se donnait toute
En leur offrant son corps
Et puis à chaque fois, toujours à leur écoute
Elle en voulait encore.
Puis se rhabillant vite après chaque saillie
Elle disparaissait
De l'auto, de la chambre, de derrière un taillis
Et le temps lui pressait.
Elle ne les aimait pas, elle les aimait tous
Le savait-elle au moins ?
Elle était faite ainsi, et quand la chair vous pousse
Résister serait vain.
Mais moi je la connais, quand elle papillonne
Que nymphe elle devient
Lorsque tombe la nuit, que la lune rayonne
C'est à moi qu'elle revient.
Le poème Elle revient écrit par Pierre MUSLOCH









  

nordiq





Message à toi qui ne m'aimes pas
J'ai essayé de t'aimer mais tu n'en as pas voulu
J'ai enfin décidé de te quitter et tu m'en as voulu
Tu restes insensible à mes mots d'amour
Aujourd'hui c'es fini, je pars pour toujours
Adieux à toi que j'ai tellement aimé
A jamais toi qui n'as pas su m'aimer
Ton insensibilité a eu raison de ma fragilité
Je pars, je te quitte, je te laisse avec humilité
Mon au revoir est un message triste mais bien réfléchi
Mon choix de départ est une nécessité pour ma survie
T'aimer me fait souffrir, t'aimer peut me faire mourir
A tes pieds j'étais mais tu n'as pas su ton cœur ouvrir
Au revoir à jamais, sois heureux loin de mes yeux
Vas t'en aimer une autre âme sous d'autres cieux
Je ne veux plus souffrir de ton indifférence
Il me faut apprendre à vivre avec ton absence


Poème d'amour triste écrit par kenzy








  

nordiq


  

nordiq


  

nordiq







JE MARCHE

Je marche...

Je marche sur le toit pour entendre
Celui qu'on fusille, celle qu'on va pendre
Je marche sur le toit pour mieux regarder
L'adolescent désespéré qui veut se suicider

Je marche...

Je marche sur le toit pour apprécier les Hommes
Ces sinistres humains aux mains assassines
Envoyant les enfants au fond de la mine
Rendant ainsi leurs petits corps difformes

Je marche...

Je marche sur le toit pour admirer la mer
Cette si belle femme à la main de fer
Qui peut d'une seule vague vous détruire
Un équipage entier juste pour son plaisir

Je marche...

Je marche sur le toit pour être proche de Dieu
Afin de lui parler, lui dire qu'on n'est pas heureux
Sur sa planète en deuil, il faut faire quelque chose
Et pourquoi pas des anges et des bouquets de roses

Je marche...

Je marche sur le toit pour pleurer comme un môme
Afin que mes larmes assouplissent le cœur des hommes
Devenu si lisse, Et pouvoir enfin redescendre de ce toit
Pour te dire que je t'aime et partir avec toi

Je marche...
TomdeVand






  

bellparole

#233

Le poème respire...

Je ne distingue plus la route
Tout au bord du silence
Balance l'absence
Et l'ombre de la nuit
Le temps fuit lentement
Goutte à goutte
Des perles de rosée
Sur le chemin
De la pensée et de l'oubli
Demain...
L'étreinte
Qu'il me faudra apprivoiser
Étire en moi
Son arabesque d'émoi
La flamme jamais éteinte
Allume celle des yeux
Une étoile embrasée
Illumine les sept cieux
C'est la naissance d'un vœu
Appréhender la vie
Dans le creux de ton sourire
Entre ta voix et mon soupir
Et la certitude de tes mains
Le poème respire...

A. Bonois


Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

bellparole

#234
Les courbes du monde...

L'emprise d'un quotidien étriqué
Vibre
En ses tressautements
Déchirure après déchirure
M'atteint
Le grand fracas disloqué
Les récurrentes blessures
Effilochement fibre à fibre
Tourment
Mais demain ?...

À l'à-pic de vivre
Toujours
Exposé aux vents du blasphème
Au plus sombre des jours
Je puise le courage
Et le ressourcement
Dans le précaire poème
Qu'on outrage
-Est-ce hasard
S'il ressemble à mon regard ?-
Pour demeurer encore libre
Auprès de la lumineuse plage
L'arène qui aime
Aux formes rondes
Épousant les courbes du monde...

A. Bonois
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

nordiq



Dieu qui sourit et qui donne
Et qui vient vers qui l'attend,
Pourvu que vous soyez bonne,
           Sera content.

Le monde où tout étincelle,
Mais où rien n'est enflammé,
Pourvu que vous soyez belle,
           Sera charmé.

Mon cœur, dans l'ombre amoureuse
Où l'enivre deux beaux yeux,
Pourvu que tu sois heureuse,
          Sera joyeux.

Extrait : Dieu qui sourit et qui donne (1840)

-victor-hugo-

  

bellparole


Mériter le don du ciel...

J'ai perdu des routes de l'été
Dans mes yeux cloitrés
Et peut-être loin de la Provence
Ai-je l'unique chance
D'aborder la sérénité

On m'a dit silence
Avais-je trop parlé ?
Des paroles abhorrées
Des vérités détestées
Dites-moi si l'aube a pleuré
Pour mon cœur muet

Je suis fait pour parler aux oiseaux
Aux paisibles coquelicots
Qui savent si bien écouter
Et comprendre la poésie
Quand l'ombre s'ouvre à la lumière
Et la fleur au soleil

Je n'aime guère
Le pragmatisme des abeilles
Dites-moi ce refus
De la goutte de miel
Que je n'ai pas reçue
Dites-moi la raison de ma folie
Dites-moi surtout
Que je suis bien fou
À mériter ce don du Ciel...


A. Bonois



Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

nordiq



   L'aveugle et le paralytique 



Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine :
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.

Dans une ville de l'Asie,
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dansla place publique,
Souffrait sans être plaint ; il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Était sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour il arriva
Que l'aveugle, à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris ; son âme en fut émue.
Il n'est tels que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres,
Unissons-les, mon frère ; ils seront moins affreux.
Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas :
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez : à nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire ;
J'ai des jambes et vous des yeux :
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide,
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés :
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.

Jean-Pierre Claris de Florian | 1755 – 1794








  

nordiq




Réconfort

Elle aimerait que l'on berce ses peurs
Comme la musique cajole les moeurs
Elle voudrait se blottir dans des bras
Sur une épaule, juste une fois
Elle aimerait qu'on là console
Pour qu'un seul instant son âme s'envole
Juste un moment de réconfort
Que le bonheur emplisse son corps
Un instant dans un monde ailleurs
Pour lui faire oublier ses peurs
Baisser les armes un instant
La liberté de l'inconscient
Juste un moment de réconfort
Pour que le bonheur emplisse son corps









  

bellparole


Le chant de la mer


Ecoute chanter la mer
Sous le soleil levant,
Elle se réveille, elle va et vient doucement,
Comme un bruissement.

Ecoute la mer quand le soleil est brulant,
Elle vient te caresser délicatement,
Comme un enchantement.

Tu as déjà vu la mer en colère,
Elle hurle, elle crache son venin,
Et gare à celui qui se trouve sur son chemin!

Ecoute son chant le soir
Au soleil couchant,
Tu lui confies tes reves,
Elle te comprend
Et, confiant tu te laisses bercer doucement...


de Mamoune de Normandie
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)