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Poèmes et Poésies

Démarré par fleurose, 27 Mai 2011 à 19:49:46

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bbchaton


« D'ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n'est pas à la poésie, ce n'est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l'oiseau. »
de Victor Hugo

nordiq

#106

                                                                 
                                                    


                                       






  Mes lunettes noires

Le soleil me fait mal aux yeux
J'ai envie de traîner
Encore un peu
Sur ces trottoirs qui ne mènent
Jamais nulle part

Pour oublier une vieille angoisse
Et pour ne pas montrer
Comme elle me glace
Je cache mes yeux derrière des lunettes noires

La solitude me prend par le bras
Et mes larmes ne se voient pas
Même si la vie me jette des éclairs
Un peu bizarre
Je suis parti depuis longtemps derrière
Mes lunettes noires

Les néons me font mal au cœur
Au milieu du boulevard le jour se meure
Quand j'écoute de la musique
Au fond d'un bar

Pour regarder le monde en face
Et pour filtrer peut-être
Le temps qui passe
Je cache mes yeux derrière des lunettes noires

Ces regards qui n'étaient que pour toi
Jamais personne ne les aura
Même si la vie me jette des éclairs

Un peu bizarre
Je suis parti depuis longtemps derrière
Mes lunettes noires

La solitude me prend par le bras
Et mes larmes ne se voient pas
Même si la vie me jette des éclairs
Un peu bizarre
Je suis parti depuis longtemps derrière
Mes lunettes noires

L'Irremplaçable France Paris


                                                                


  

nordiq



                     Blues passager
Un sentiment de solitude
Une impression déjà ressentie
Ne plus avoir goût à la vie
Simplement s'éteindre par lassitude

Sensation d'une incompréhension
N'avoir plus de point d'intérêt
Ne plus vouloir aucune passion
Simplement fuir et vivre en retrait

Un vent malsain souffle sur ma tête
Larguer les amarres sans se retourner
Me raccrocher à quelques cordelettes
Simplement tout abandonner ...

L'Irremplaçable France Paris





                                                               



  

nordiq


    Vivre, c'est faire un pas en avant,
Sans regarder en arrière.
Vivre, c'est se dire chaque matin,
Qu'un rêve nouveau va naître.
Vivre, c'est espérer que ce soir,
Ce nouveau rêve se réalisera.
Vivre, c'est croire fermement qu'un jour,
Ce rêve nouveau s'accomplira dans toute sa plénitude.
Vivre, c'est aussi un peu de bonheur !!!!

L'Irremplaçable France Paris



                                                         

  

nordiq

 
                                     

                                                             


     
          Théophile Gautier,

né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872,

est un poète, romancier et critique d'art français.

Il laisse l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue.


         La Tulipe


Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l'avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu'un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.


Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d'argent, or avec pourpre en bande.


Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.


Nulle fleur du jardin n'égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n'a pas versé d'odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.

Recueil : "Poésies nouvelles et inédites" (1839)

  

lumières



Oiseau de Printemps

Joli Chardonneret tu es sorti de l'ombre
Posé sur la rembarde pour venir me chanter
Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps
Tu es venu me dire que l'Amour est devant
Saute, vrille, vole
Et mange toutes les graines que je t'ai données
Reviens sur mon balcon, recommence ton chant
Qui m'envahit toute entière
Ces matins des beaux jours
Joli Chardonneret je te veux sur ma route
dans ma jolie campagne
au pied de mon balcon

Auteur inconnu
"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

nordiq




LA BONNE PLUIE




C'est la pluie, comme un frais pardon,
Sur la route qui poudroie au soleil,
Et parmi les jardins de ce printemps vermeil,
C'est le tintement clair des gouttes qui font
Des ronds dans l'eau glauque des citernes.

Sur les collines les nuages roses cernent
Amoureusement le léger horizon
Comme des lèvres humides d'anges.
Et le passant chante sur la route,
Car cette pluie ne laissera pas de fange

Au carrefour où hésite son doute,
Et le laboureur pousse la charrue,
Le dos rond sous la chaude averse
Qui fait gonfler les mottes drues,
Et le malade auprès de la fenêtre,
Que le bruit de l'eau dans les arbres berce,
Sent l'âme en sa chair renaître.

C'est la bonne pluie bénie de Dieu
Qui rafraîchit la nuque du vagabond ;
C'est la bonne pluie du paradis des cieux
Qui féconde l'œuvre du tâcheron ;
C'est la bonne pluie qui fait rire les yeux
De ceux qui savent qu'ils mourront.

Et voici le signe de l'arc-en-ciel
Sur les maisons jaunes du village,
D'où les enfants, avec des corbeilles,
Sortent ensemencer, graves et sages,
Les jardinets où butineront les abeilles.
Et sous le signe de l'arc-en-ciel,
Chantant les floraisons proches,
Sonnent au crépuscule les cloches.

      inconnu




                                                                     
     

  

nordiq

#112
                                                                                

                                                                                     

Ou est –il ?

Le printemps ou est-il ?

Le printemps des poètes
Oui ce sera la fête.
Mais

Le printemps, la saison,
Le printemps ou est-il ?
Mais

Ici toujours un peu d'hiver
Collines et sommets sont blancs
Un régal pour les skieurs !...

En bordure des rues
Dans le voisinage ombragé
De petits tas grisonnants
Bordés de glace transparente
Laissent échapper des filets
D'eau ruisselante et claire.

La neige fond.

En fin de journée
Les merles tiennent un concert
Fort animé.
Dans mon environnement.

Les sommets montagneux
Blancs deviennent orangés
Sous l'action du soleil couchant.

Magnifiques mes Alpes !
En attente du printemps.

Marieli


                                                                             




  

bbchaton


« D'ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n'est pas à la poésie, ce n'est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l'oiseau. »
de Victor Hugo

nordiq




                                                                   





L'Éternelle Chanson

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encor de jeunes amoureux;
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.

Nous nous regarderons assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser.

Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime!"
Alors avec grand soin nous le recompterons:
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.

Un rayon descendra, d'une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser,
Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Et comme chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
Qu'importeront alors les rides du visage?
Mon amour se fera plus grave et plus serein.

Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent;
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens:
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.

C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,
Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur:
Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.

J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours:
Je serai riche alors d'une richesse rare:
J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours!

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève
Ma mémoire parfois me rendra la douceur;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d'amour en chevrotant.

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

- Rosemonde Gérard -



  

nordiq

       

                                       

A Mon Magicien Du Bonheur

Ce soleil dans ma vie,
C'est à toi que je le dois.
Tu as fait de ma vie
Un rêve merveilleux
Que je vis dès que j'entends ta voix,
Dès que tu m'emprisonnes
Par la douceur de tes baisers,
Par ta tendresse.
Avant toi, je n'ai connu que les larmes
Et les détresses
Mais, jour après jour, tout doucement,
Tu as transpercé mon coeur,
Pansé les plaies du passé
Et montré le chemin du bonheur.
Au coeur de l'hiver,
Tu as fait de ma vie un oasis en plein désert,
Fait jaillir la couleur du futur,
Mis une telle lueur sur mon trottoir
Et un tel feu dans notre histoire
Que j'ai encore du mal à y croire...

Merci mon Magicien
Pour tant de bonheur
Je n'y croyais plus...

- Marielle -


                                                       


  

nordiq



             LE VIEUX

   Quand le soleil décline,

Tous les jours il est là, il attend.

Assis sur un banc ,rectiligne.

Le dos appuyé à un mur blanc.



C'est l'endroit qu'il préfère,

Un peu protégé du vent.

Pas trop dans la lumière,

Ignorant les passants.



Les derniers rayons du soleil

Réchauffent son vieux sang.

Il est là,tout les jours pareil,

Attendant la fin de son temps.



Ses mains ,aux doigts minces et longs,

Déformés par tant d'ouvrages

,De travail, de labours, de fenaisons,

Se reposent enfin. sages.



Un chapeau de feutre noir,

Cache la moitié de son visage.

Toute entière, dans sa mémoire,

Sa vie défile en images.



Vie, remplie à nulle autre pareille,

Pleine d'amour et d'histoires.

Une odeur de tabac blond et de miel,

Se mêle aux senteurs du soir.



Dans ce visage, sculpté par le vent,

Seuls, ses yeux semblent vivants.

Il a gardé ceux d'un enfant

Mais il regarde, vers le néant.


                                                       



  

lumières

L'araignée




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"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

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